Vers 1675, la seigneurie de Terrebonne est créée.
En 1744, le capitaine de la Chapt de Lacorne achète la seigneurie de Terrebonne incluant l’augmentation des Plaines.
Le 12 avril 1753, il se fait octroyer un nouveau territoire au nord de l’augmentation des Plaines pour en exploiter le bois. On la nomme augmentation de Lacorne. La seigneurie de Terrebonne comprend maintenant deux augmentations. La concession, appelée le fief de Lacorne ou augmentation de Lacorne de la seigneurie de Terrebonne, deviendra Sainte-Sophie.
En 1817, Roderick Mckenzie, un Écossais, devient le nouveau propriétaire de la seigneurie de Terrebonne.
Roderick Mckenzie ouvre l’augmentation de Lacorne à la colonisation en 1821.
À partir de 1821, les premiers Sophiens s’installent autour de la rivière Jourdain, dans le New-Paisley Settlement qui deviendra plus tard le village de Sainte-Sophie. Des chapelles protestantes et catholiques apparaissent.
Les lots sont disposés selon les principes du peuplement seigneurial, c’est-à-dire en rectangle de 3 arpents de large sur 20 arpents de long. Ils sont reliés par des rangs et des montées.
En 1832, Joseph Masson rachète la seigneurie de Terrebonne et en poursuit l’exploitation.
Suite au décès du Seigneur Masson en 1847, son épouse et héritière, Marie Geneviève Sophie Masson, sera la première à concéder des terres dans l’augmentation de Lacorne à des Canadiens français.
Le 20 juillet 1848, la seigneuresse donne des terres pour bâtir une église catholique.
La paroisse de Sainte-Sophie est érigée canoniquement le 08 mars 1862. On termine la construction de l’église actuelle en 1867. C’est l’une des plus anciennes églises de colonisation des Laurentides. La chapelle de la rue de l’Église à New-Glasgow est construite en 1878. Érigée par des méthodistes, elle devient un temple anglican en 1939.
Le 1er juillet 1855 naît la municipalité de la paroisse de Sainte-Sophie-de-Lacorne. Elle compte 1460 habitants, partagés plus ou moins également entre anglophones et francophones. Elle regroupe Sainte-Sophie et New Glasgow.
En 1863, New Glasgow se détache de Sainte-Sophie et devient le plus petit village du Canada.
Vers 1884, un chemin de fer est construit. Il relie le village à Ottawa et Québec. On construit une gare à Sainte- Sophie ainsi qu’à New Glasgow. La voie ferrée est démantelée en 1946.
Au début du vingtième siècle, Sainte-Sophie accueille des immigrants d’Europe de l’Est qui sont soutenus par l’Association juive de colonisation. Ses membres joueront un grand rôle dans la croissance économique de la municipalité. Ils créeront des entreprises agroalimentaires et favoriseront l’apparition d’un tourisme juif estival qui se maintiendra jusqu’au début des années 1950.
La période de prospérité qui suit la fin de la Deuxième Guerre mondiale favorise une nouvelle forme de tourisme. Des entrepreneurs créent des lacs artificiels et construisent des chalets qui hébergent des touristes montréalais. De nombreux villégiateurs finiront par s’établir en permanence à Sainte-Sophie.
En 2000, Sainte-Sophie et New-Glasgow fusionnent. Sainte-Sophie récupère son territoire d’antan.
Source : Société d’histoire de la Rivière-du-Nord
Au-delà des grands mouvements de l’Histoire, des soubresauts politiques, des périodes de prospérité et de difficulté, c’est avant tout le courage et la détermination des familles d’ici qui ont permis que Sainte-Sophie se développe et présente son visage actuel. Vous trouverez, dans un petit recueil, le portrait de quelques-unes d’entre-elles, de différentes classes sociales, de diverses origines ethniques, arrivées ici à des époques différentes et implantées sur toute l’étendue du territoire.
Le livre historique de Sainte-Sophie intitulé « Le temps que j’m’en souviens » écrit par l’auteur Normand Champagne, publié en 2005 par les éditions Marquis dans le cadre du 150e anniversaire de la municipalité, relate l’histoire du territoire et des familles d’ici. Il est disponible en archive de référence à la bibliothèque.
D’azur à une croix d’or, chargée d’une étoile à cinq rais de gueules ; cantonnée au premier d’un arbre d’or ; au second et troisième d’une fleur de lys d’or, au quatrième d’une herse de même.
L’écu soutenu par deux branches feuilletées d’érable, de sinople, liées par un ruban de gueules, surmonté d’un bourrelet d’or et d’azur sur lequel l’arbre du premier canton de sinople.
Solidarité par travail.
Ce logo a été créé à partir de deux thèmes, soit la Municipalité (et les citoyens) et l’aspect géographique. Les deux "S" suivent un même chemin, qui parfois est sinueux mais ceux-ci tendent vers le futur ensemble en harmonie.
Les deux lignes sont pour la géographie de Sainte-Sophie. Au départ, il y a les champs unis pour se terminer dans le début des Laurentides.
Ce logo a été créé par monsieur Benoit Godin, résidant de la municipalité de Sainte-Sophie, gagnant du concours organisé à cet effet en 1998.
C’est dans le cadre de l’activité annuelle la Journée du Sophien, le 21 mai 2016, que le conseil municipal a procédé au dévoilement officiel de la nouvelle mascotte de la municipalité.
Une mascotte à l’effigie de Sainte-Sophie, inspirée par divers aspects représentatifs de notre territoire et de notre communauté. Le style personnage humain, reflète bien le côté familial de notre population. L’habillement met de l’avant des traits à caractère actif et sportif dénotés par nos diverses infrastructures et installations sportives offertes aux citoyens.
L’ensemble traduit le dynamisme et la vitalité de notre communauté. Prénommé "Piko" un nom simple de prononciation, inspiré par les taches de rousseur du personnage synonyme de santé et de fraîcheur.